La Déportation pour le Travail Forcé en Allemagne Nazie

Son origine se retrouve dans le concept raciste de la doctrine nationale-socialiste. « L’HOMME QUI N’APPARTIENT PAS A LA RACE SUPERIEURE NE COMPTE PAS ».

Un document du commandement supérieur des forces armées allemandes en date du 1er octobre 1938 prévoit l’emploi des civils à des travaux de guerre.

Le 9 novembre 1941, dans un discours, HITLER déclarait :

« Dans les territoires occupés que nous contrôlons, nous ferons travailler jusqu’au dernier pour nous ».

Le 19 août 1942 HITLER déclarait encore : « L’Allemagne doit procéder au recrutement forcé ».

Le gauleiter SAUCKEL fut alors chargé de l’application de ces décisions.

A la base de la législation sur le travail obligatoire se trouve le décret SAUCKEL du 22 août 1942 qui formu- lait la charte du recrutement forcé dans tous les pays occupés.

En France SAUCKEL obtint du Chef de l’Etat français et du pseudo-gouvernement de Vichy, la PUBLICATION DE LA LOI DU 4 SEPTEMBRE 1942, réquisitionnant tous les Français de 18 à 50 ans faisant moins de 30 heures par semaine.

Or, à cette époque - et cela nul ne l’ignore - le Gouvernement de Vichy pour mieux livrer aux nazis le peuple français, créa, en France, le chômage artificiel.

Un décret du 19 septembre 1942 et une circulaire du 22 septembre 1942 devaient réglementer les modalités d’application de la loi du 4 septembre 1942.

Cette loi allait permettre la Déportation, en Allemagne, des ouvriers français au titre du travail forcé, malgré la résistance qu’ils opposèrent.

Les rafles furent alors organisées, des ouvriers furent pris au hasard dans les usines, à la sortie des métros, etc.

Dans une circulaire du 5 janvier 1943, SAUCKEL précise :

« Suivant les instructions du FUHRER, on peut employer des mesures plus sévères pour se procurer de la main-d’oeuvre. »

En application de ces directives, le 16 février 1943, le Gouvernement de Vichy promulga la loi sur les S.T.O... Plus de 400 000 jeunes gens des classes 1940, 41 et 42 ont été frappés par cette loi, les sanctions prévues en cas de refus étaient les suivantes :

  • Emprisonnement de trois mois a cinq ans ;
  • Amendes de 200 à 100 000 francs.
  • En cas de non comparution, un mandat d’amener peut être délivré, conformément aux dispositions du paragraphe n°1 de l’ordonnance du Commandement Militaire.

Entre 1942 et 1945, 650 000 Français furent ainsi livrés à l’Allemagne.