Le Volontariat (Octobre 1940 - Juin 1942)

 

REMARQUE IMPORTANTE

Nous tenons à préciser que les "volontaires" - qu'ils l'aient été dans la première phase ou dans la seconde dite de "la relève" - n'ont jamais eu place dans nos Associations. Pas plus que ceux qui eurent une attitude contraire à l'esprit de la Résistance (Art. L312 du Code des Pensions). Ils ne possèdent pas le certificat T11 attestant la qualité de Victime du Travail Forcé.

Vous avez la clef des campsAppel aux volontaires

Jouant sur le chômage artificiellement créé, en privant les usines des indispensables matières premières, promettant des salaires lucratifs et des conditions d'existence agréables, les Allemands ouvrent des bureaux d'embauche.


Le résultat est médiocre, si bien qu'en février 1942, ils ferment les chantiers du Commissariat au chômage pour tenter d'accélérer le mouvement.

 

D'OCTOBRE 1940 A JUIN 1942,

ILS N'AURONT RECRUTE QUE 154.000 VOLONTAIRES


 

Affiche non signée datant probablement de 1942, mais réimprimée à plusieurs reprises, 56x38.
rappelons l'accord allemand pour le financement partiel de cette campagne organisée
par le Ministère de l'Information du gouvernement de Vichy.

 

Appel aux volontaires pour "la relève des prisonniers de guerre" (juin 1942)

Deux évènements en avril vont précipiter cette "escroquerie". Saückel, Gauleiter de Thuringe, est nommé par Hitler plénipotentiaire général au service de la main-d'oeuvre dans les territoires occupés et Laval devient président du Conseil. Ensemble, courant mai, ils signent un protocole suivant lequel l'envoi de 500.000 Français permettrait la libération de prisonniers.


C'est le chantage psychologique du discours de Laval le 22 juin 1942 :


"Un nouvel espoir se lève pour nos prisonniers. Je sais que l'on n'a jamais fait appel en vain à la raison et la générosité des ouvriers de France. C'est vers eux que maintenant que je me tourne, car c'est d'eux pour une large part que va dépendre le sort de nos prisonniers...."


On veut faire croire au pays que trois ouvriers partis, c'est un Prisonnier de Guerre qui reviendra ; en réalité seuls les spécialistes sont pris en compte. L'escroquerie échoue en dépit d'une propagande et d'une pression morale. Ils attendaient 150.000 spécialistes, ils n'en eurent que 17.000 au 1er Septembre.